Sexualité Sacrée

Magnetisme
 
  
 
" Là où il y a de l'amour, il ne fait jamais nuit

La sexualité sacrée est une sexualité entière et complète permettant l'union des corps et des esprits dans la circulation des énergies. Pour qu'elle ai lieu, les partenaires doivent au préalable avoir réalisé cette union en eux en incarnant les principes de réceptivité et d'émissivité. Nous sommes polarisés, ayant chacun en nous une part dite féminine et une part dite masculine. Les pourcentages varient en fonction des individus. Il y a des femmes  Yang et des hommes Yin.

Nous sommes tous en quête de retrouver ce bain d'amour que nous connaissons, nous sentant parfois qu'une moitié et recherchant dans l'autre la complétude. L'autre devient "notre moitié" et à  "nous deux nous ne faisons plus qu'un" oui mais lequel ?? qui s'est sacrifié pour l'autre ? Dans cette confusion le sacrifice a remplacé le sacré.
L'amour qui se vit à deux est un partage de nos unités retrouvés. Seul l'amour se multiplie quand on le partage. 
 
Notre sexualité est incomplète, on attend de l'autre qu'il nous satisfasse, remplisse notre vide ou nous vide d'un plein. Faire l'amour c'est créer de l'amour dans la chair, c'est vibrer l'amour sur terre. Lors de l'acte sexuel (voir même dès la rencontre) nous établissons des liens énergétiques avec notre partenaire par lesquels nos énergies respectives vont circuler. Ce qui explique qu'on puisse se sentir plus où moins bien après un rapport sexuel. N'ayant pas la notice, nous pensons qu'une gymnastique plus ou moins acrobatique va nous amener à l'extase alors qu'il n'y a aucune communion des esprits, aucun lien de cœur,  juste celui du corps. Nous ne connaissons pas les points de contact permettant ces connexions ou  n'y sommes pas suffisamment présent.

 
Coincés entre les schémas poussiéreux d'une société patriarcale et les mouvements féministes agressifs qui font aux hommes ce qu'ils lui reprochent, l'homme a du mal à trouver sa place. 
Prisonnier entre le culte de la performance, l'interdiction d’accueillir ses émotions, la peur de la castration et l'injonction de satisfaire un féminin qu'il ne connait pas en lui, l'homme ne sait plus comment être.  Bien que le mouvement "Balance ton porc" ai permis de mettre en lumière des comportements sexistes banalisés, il a aussi accentué la difficulté des hommes de savoir comment aborder les femmes. 
Comment sortir du cliché du prince charmant qui délivre la princesse du mal tout en satisfaisant son besoin de performer et de plaire à celle qui demande et attends des preuves d'amour ? 
Mais comment être puissant et viril sans dominer ? 
Qui apprend aux hommes comment gérer leur sexualité sans l'opprimer ou la laisser les dominer ?

Consulter une femme pour mieux incarner son masculin peut être surprenant mais c'est un premier pas vers son féminin. C'est l'occasion de remplacer une image maternelle castratrice ou infantilisante. C'est l'opportunité d'être considéré, entendu, et accueilli dans sa fragilité pour ensuite manifester une puissance masculine  juste et équilibrée.

La femme a la faculté d'initier l'homme. C'est à elle de le guider et de l'orienter et à lui de se montrer réceptif dans cet apprentissage. L'égo n'a pas sa place dans cet espace.

 
L’homme rencontre le monde avec son pénis, avec ce poids à l’avant de son corps et celui sur ses épaules de devoir être celui qui est performant (le père formant) . Chaque interaction avec l’extérieur comprend son sexe dans l’équation. Il est omniprésent, visible, proéminent. Il peut être une charge, quelque chose qui encombre l’homme Yin alors que pour le très hormoné, il sera son spectre, son totem de pouvoir.

La femme rencontre le monde dans son ventre, elle capte les mystères de l'invisible et s'en trouve parfois submergée. Elle sent et pré-sent intimement, viscéralement, c'est l'intuition féminine.
Il s’agit ici d ‘une description caricaturale des extrêmes sans nommer l’infini des possibles qu’il existe entre ces deux pôles. Mon propos n’est pas de stigmatiser mais de partager une observation invitant la compréhension des mécanismes pour pouvoir les vivre en conscience.
L’idée est de remettre l’humain au centre de sa croix des éléments, de son axe terre-ciel-feu-eau


L’homme à confondu autorité et domination. La femme à confondu réceptivité et passivité. Il a possédé la femme comme un trophée. Elle a castré l’homme pour lui retirer son pouvoir, celui qu’on ne lui reconnaissait pas dans son ventre mystérieux. Elle s'est mise en mode victime parce qu'elle a peur de cette puissance masculine qui pourtant l'excite. Elle veut un homme copine qui la comprend mais une fois qu'elle l'a rendu mou (de la tête et des tripes) il ne l'intéresse plus. Elle aime qu'il la cadre et la protège mais s'il ne met pas un peu de douceur dans son intérieur la femme en souffrira. Elle est bien trop délicate et fragile pour une rustrerie.  Contacter son Yang signifie passer à l'action pour se donner le droit, la père-mission au plaisir. Contacter son Yin signifie accueillir son ressenti, se donner la mère-mission d'être doux et accueillant.

La femme dite incomplète, insatisfaite va faire payer à l’homme le vide,  l'incomplétude à laquelle il l'a laissé croire. Du coup elle attend que l'homme la remplisse, ce qu'il fait maladroitement.  Au lieu de la combler avec son sexe et son énergie masculine aimante, l’homme la domine de son sexe puissant ou la comble de substitut uniquement (argent, bijou, vêtement, maison, fleur, objet sexuel…)

La femme méprend son besoin de sécurité comblé par la présence de l’énergie masculine en exigeant de l’homme qu’il la sécurise en la comblant de matière. Or c’est un savant mélange des deux, reçu dans une immense gratitude et reconnaissance qui amène l’équilibre dans le couple homme-femme.

La femme comblée rend naturellement à l’homme sa juste autorité. Elle lui permet de se déposer, elle l’accompagne pour qu’il explore son intériorité. Le carré de l'homme contient, le cercle de la femme expanse. Il est le cadre elle est la porte. Le carré donne la base sécure, le cercle élève et ouvre à l'infini. Ils vont mutuellement s'équilibrer là où l'homme pourrait s'enfermer et s'endurcir et la femme partir en vrille et ne plus toucher terre. Pour cela, ils doivent accepter la polarité opposée, en premier lieu en eux.

Aujourd'hui, nous assistons à une tyrannie féminine, mélangée d’insatisfaction et d’ingratitude car non satisfaite sexuellement. Oui, la femme est mal baisée ( et elle s'est fait baiser par le mâle...) alors qu'elle pressent la grandeur de l’amour qui peut transiter par l’homme lorsqu'il s'abandonne à son ressenti, lorsqu'il accueille son Yin. Jadis elle lui enseignait dans des temples. Le repos du guerrier n'était pas l'endormissement post-coït mais l'abandon de la guerre, le repos du Yang pour accueillir le Yin. Cette transmission c'est perdue et les femmes qui font accéder l'homme à la sexualité sont des prostituées droguées, asservies et dominées...

Malheureusement les pornos ont remplacés les prêtresses du temple, laissant penser aux hommes que seule une performance sexuelle mécanique comblerait la femme. La femme est frustrée et de plus en plus d'hommes n'arrivent plus à bander.

Or chaque homme rêve de faire jouir sa partenaire. Il a intrinsèquement besoin de se sentir performant et valorisé, ce qu’une femme jouissante fera. Mais l’erreur est de penser qu’il s’agit d’un procédé mécanique uniquement alors qu’il est aussi alchimique, électro-chimique, énergétique, et spirituel. Faire l'amour fait circuler les énergies de chacun et c'est curatif. Pourquoi nous en priver ?



Nous sommes sous-évolués en matière de transmissions d’information sur la sexualité. De nombreuses femmes ont cru qu’elles allaient mourir lors de l’arrivée de leur premières règles car personne ne leur avait expliqué cette perte de sang, le clitoris n’est apparu que très récemment dans les manuels scolaires.  Il a même fallu organiser des stages pour que les femmes découvrent leur vulve !!
Pour les hommes, il n’y avait souvent pas de communication entre père et fils, certains ont été emmenés voir des prostitués pour perdre leur virginité, les autres ont appris avec des revues ou les VHS porno de leur père. Aujourd’hui on viol la tête des enfants en leur faisant entrer prématurément et contre leur volonté des images pornographiques (je parle de ces fenêtres qui s’ouvrent sur internet lors des visionnage de dessins animés)
Ne pas expliquer aux femmes comment fonctionne leur corps et ne pas leur permettre d’identifier et de localiser leurs zones érogènes est une manière de les garder naïves et dociles. Maintenir les femmes dans l’ignorance pendant qu’on formate l’imaginaire de l’homme avec des films porno est enclin à la culture du viol.

Aujourd'hui les hommes ne veulent plus être ces hommes violents et dominants, Ils prennent en charge l'éducation des enfants et bientôt leur contraception ;-) (lien)


Mesdames, arrêtons de diaboliser les hommes, nous avons notre part de responsabilité. Messieurs on vous a convaincu que c’était comme ça qu‘il fallait être un homme. On vous a manipulé, on vous a menti, on vous a obligé. On vous a dit qu’il fallait pas pleurer, qu’il fallait pas avoir peur de descendre à la cave. On vous a formaté. De ce point de vue vous êtes aussi victimes que les femmes. On vous a empêché d’accueillir votre part féminine, vous traitant de fiote, de tafiole ou de tapette si vous exprimiez vos sentiments. Vous avez été conditionnés, on ne vous a pas laissé être sensibles. C’était la loi du plus fort, du dominant. Et aujourd’hui les femmes vous le font payer. C’est la double peine. J’en suis désolée.
 

Ne serait-il pas temps de réunir ces courants jusqu’alors divisés et divisant et de "faire l’amour pas la guerre" car "l’orgasme apaisera le futur" ? (anagramme exact)


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